Mon avis sur Morge Skin : test du baume au suif, résultats et conseils
Rougeurs après la douche, tiraillements au bureau sous la clim, fond de teint qui marque les plis : autant de signaux d’une barrière cutanée qui laisse filer l’eau.
L’idée de sceller l’hydratation avec un baume riche remonte en flèche sur les réseaux. Dans ce contexte, Morge Skin propose un baume au suif (tallow) au positionnement “anti-rides, peau rebondie”.
J’ai testé 14 jours, non pas pour “tout prouver”, mais pour mesurer le confort, la tolérance et la compatibilité maquillage. Voici un journal de peau honnête, puis un bilan argumenté (avec avis clients vérifiés reformulés et sources FR).
Jour 1–3 — Installer le rituel sans surcharger
Protocole : nettoyage doux, sérum aqueux, micro-dose de baume (taille grain de riz) pressée sur peau encore humide.
Sensations : film velouté, tiraillement post-douche atténué. Pas de parfum intrusif, mais un sillage lipidique au départ, vite neutre sur moi.
Note pro : un baume n’ajoute pas d’eau, il la retient. Appliquer sur un support aqueux (brume/sérum) change tout.
Jour 4–7 — Brillance maîtrisée & test maquillage
J’ai basculé en application zonée : joues/ailes du nez seulement, rien sur la zone T.
Sous maquillage : en micro-pellicule tapotée, le fond de teint file moins dans les ridules. En revanche, trop de produit = glow gras à H+5.
Astuce : réchauffer entre les doigts, tapoter au lieu d’étirer, patienter 5 minutes avant le make-up.
Jour 8–10 — Chauffage & clim : le crash test barrière
Bureau chauffé + déplacement en train (air sec) = contexte parfait pour évaluer l’occlusion maîtrisée.
Résultat : tiraillements quasi absents en fin de journée, moins de rougeurs réactives sur les pommettes.
Limite : en couche trop généreuse le matin, la brillance réapparaît sur le nez. Corrigé par réduction de dose et poudrage ciblé.
Jour 11–14 — Bilan sensoriel & tolérance
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Confort : net gain perçu. Peau moins qui gratte, sensation “coussin”.
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Grain : pas de miracle “anti-ride express”, mais un relâchement des plis de déshydratation (logique : meilleure rétention d’eau superficielle).
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Tolérance : RAS pour moi. Comme tout corps gras, le risque d’intolérance individuelle existe (voir FAQ).
Ce qu’il y a (vraiment) derrière le suif
Le suif purifié est riche en acides gras (saturés/mono-insaturés) proches de ceux de la barrière cutanée. En cosmétologie, le trio céramides-cholestérol-acides gras structure le film hydro-lipidique, limite la TEWL et améliore la souplesse. D’où l’intérêt d’un baume “filmogène” en fin de routine pour sceller l’eau apportée par les soins aqueux.
À retenir : l’effet “peau plus lisse” est avant tout un effet d’optique+confort lié à la réduction des pertes en eau, pas un remodelage profond.
Sources FR utiles (sélection) :
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Inserm (peau & épiderme : rôle des lipides et de la perméabilité) — inserm.fr
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Ameli Santé (dermatite/peau sèche : routines d’émollients et d’occlusifs) — ameli.fr
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UFC-Que Choisir (lecture INCI, vigilance allergènes) — quechoisir.org
(2–4 liens externes, FR, clairs et généralistes — volontairement limités)
Avis clients vérifiés (reformulés)
Synthèse neutre de retours publics 2024–2025 (Trustpilot/avis site, forums), reformulés pour éviter le duplicate tout en gardant l’esprit.
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“Peau mature, confort visible” (tendance +)
Utilisatrice 60+ : tiraillements calmés en 48 h, ridules moins marquées sous maquillage, pas d’odeur persistante. -
“Effet pansement sur mains/coudes” (tendance +)
Sur zones très sèches, amélioration rapide de la souplesse ; préfère l’usage nocturne. -
“Texture trop riche en journée” (tendance ±)
Sur peau mixte, la brillance gène ; mieux en micro-dose ou uniquement le soir. -
“Intolérance locale” (tendance −)
Cas isolés de rougeurs/démangeaisons → nécessité d’un test cutané + contact SAV pour retour. -
“SAV réactif pour certain·e·s, perfectible pour d’autres” (tendance ±)
Expériences variables : échanges fluides pour les uns, délais/retours jugés compliqués pour d’autres.
Avantages / Inconvénients (équilibré)
On aime
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Simplicité “skinimaliste” : un geste de finition qui scelle l’hydratation.
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Confort immédiat sur peaux sèches/échauffées (chauffage, vent, après-soleil).
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Compatibilité maquillage si micro-dosé (ridules de déshydratation moins visibles).
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Affinité lipidique intéressante pour film hydro-lipidique.
À nuancer
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Texture riche : pas l’idéal des peaux mixtes-grasses en journée.
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Tolérance variable : risque d’irritation/allergie selon la sensibilité individuelle et les co-ingrédients.
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Expérience SAV hétérogène selon les retours publics.
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Effet anti-rides surtout optique/comfort via la TEWL, pas un “lifting”.
Guide d’utilisation — l’occlusion maîtrisée (sans effet “lourd”)
Le soir (2 à 4×/sem.)
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Nettoyage doux (sans sulfates agressifs).
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Sérum aqueux (acide hyaluronique/glycérine).
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Baume Morge Skin : grain de riz pour tout le visage, pressé sur peau humide.
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Contour des yeux : si besoin, micro-voile en tampon.
Le matin
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Option peau sèche : infime quantité sur joues seulement.
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Option peau mixte : réserver au soir ou aux zones sèches.
En déplacement/clim -
Tapoter une pointe sur ailes du nez/haut des pommettes.
Sous maquillage -
Attendre 5 minutes ; poudrer la zone T uniquement.
Pour qui c’est pertinent ?
Idéal si…
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Peau sèche/déshydratée, tiraillements, rougeurs réactives.
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Ambiances sèches (chauffage, avion), hiver venteux.
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Routine courte où l’on veut un “top coat” pour sceller l’eau.
À éviter/adapter si…
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Peau grasse ou acné inflammatoire active (risque d’inconfort/brillance).
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Historique d’allergies de contact : test local (48–72 h) indispensable.
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Aversion aux textures riches en journée : privilégier la nuit.
Mini-comparatif d’usages (sans croiser avec des marques)
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Après sérum aqueux : cohérent (on scelle).
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Après crème très riche : souvent trop en journée ; garder pour le soir.
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En cure “hiver” : fréquence ↑ selon météo.
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En été/humide : usage zonal uniquement.
FAQ “objections” (pratique & sans langue de bois)
1) Le baume est-il comédogène ?
La comédogénicité dépend du contexte (type de peau, quantité, superpositions). En micro-dose et zonal, le risque diminue. Sur peau grasse, réservez-le au soir et observez 7–10 jours.
2) Peut-on l’utiliser sur le contour des yeux ?
Oui, si toléré et en voile infime. En cas de picotements/rougeurs, cessez. Personnes sujettes à la dermatite de contact : prudence.
3) Et l’éthique d’un corps gras d’origine animale ?
C’est un choix personnel. Si vous préférez rester sur du végétal, optez pour des beurres (karité) ou des céramides synthétiques en alternative.
4) L’effet “anti-rides” est-il réel ?
On parle surtout d’effet lissant par réduction de la TEWL et souplesse de surface. Les rides profondes relèvent d’autres stratégies (rétinoïdes tolérés, photoprotection quotidienne).
5) J’ai la peau sensible : comment tester ?
Faites un patch test (creux du coude ou derrière l’oreille) 48–72 h. En cas de rougeur/démangeaison, stoppez et voyez un pro. Conservez ticket/facture pour un retour éventuel.
Verdict — Mon avis “Morge Skin” après 14 jours
Le baume Morge Skin tient sa promesse confort sur une peau qui perd trop vite son eau : tiraillements calmés, ridules de déshydratation moins visibles, rendu souple au réveil. C’est un excellent scellant pour routines minimalistes.
Il n’est pas universel : sur peaux mixtes-grasses, gardez la micro-dose et plutôt le soir. La tolérance reste individuelle : testez localement et n’attendez pas la fin du délai de retour pour décider.
En clair : un bon top-coat lipidique pour qui recherche du cocon et une routine courte — à condition d’ajuster quantité et fréquence.